Lisez Nb 30 concernant les vœux et les serments. Quel important principe se trouve dans ce chapitre? Comment souligne-t-il l'importance de la parole donnée? Quels avertissements ce chapitre nous donne-t-il ?
Nous savons, bien sur, que le mensonge est un péché. Dans ce texte, toutefois, il n'est pas question de mensonge, mais plutôt de manquement - pour une raison ou une autre - à une promesse solennelle ou à un vœu fait devant Dieu, et cela, malgré notre désir sincère de les respecter.
Dans le contexte présent, il s'agit de vœux "au Seigneur". Mais en fait, quand nous qui prétendons être chrétiens, nous promettons de faire quelque chose, nous devrions tenir nos engagements. Que nous en ayons eu l'intention au moment où nous avons promis ne fait pas grande différence pour celui a qui nous avons donné notre parole: il est libre de nous croire ou non. Ce qui importe, ici, c'est l'image que nous allons donner du Christ.
Si nous sommes toujours en train de faire des promesses ou des vœux et que, pour n'importe quelle raison, nous ne tenons pas parole, quelle est la valeur de notre religion? C' est pourquoi il nous faut être très prudent dans ce domaine afin de ne pas nous retrouver dans une situation embarrassante, malgré les meilleures intentions du monde.
"Une promesse formelle n'engageant pas à des actes coupables doit être considérée comme sacrée." - Ellen WHITE, Patriarches et prophètes, "L'alliance avec les Gabaonites", p. 488.
Dans la culture israélite, le fait de manquer à une promesse prononcée devant Dieu était considéré comme un péché par omission. En réalité, ne pas respecter un vœu, c'est prendre le nom de Dieu en vain, surtout pour nous, chrétiens, qui sommes censés agir en toutes choses au nom du Christ.
Combien de fois avez-vous fait des serments ou des promesses à autrui, à Dieu ou à vous-même, sans les tenir ? Que vous ont enseigne ces expériences ? De quelles promesses pouvez-vous vous réclamer pour éviter de reproduire constamment ce comportement ?
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