Lorsque le Seigneur a énoncé de sa propre voix les dix commandements (Ex 20) sur le mont Sinaï, et qu'il a ordonné la construction du tabernacle (Ex 25), ceux qui constituaient maintenant la seconde génération en étaient encore au stade de l'enfance. Maintenant qu'ils étaient adultes, Dieu choisissait de confirmer pour eux, sous une forme résumée, le système sacrificiel.
Nb 28.1-8 décrit l'offrande de "chaque jour" ou "holocauste constant" : un agneau le matin et un le soir, de façon à ce que ce sacrifice brûle constamment (Lv 6.9, 13). Cette offrande "de chaque jour" (ou "constante") était la plus importante du service du sanctuaire. Elle passait avant les autres sacrifices et se trouvait au cœur du culte israélite. Elle enseignait à tous que Dieu était toujours disposé à pardonner et à accepter le pécheur qui venait à lui par l'intermédiaire du Rédempteur qu'elle préfigurait.
Lisez Rm 5. Qu'est-ce que ce texte nous dit concernant la plénitude et la perfection du sacrifice du Christ en notre faveur?
Outre le sacrifice quotidien, il y avait, le jour du sabbat, une offrande spéciale qui consistait en deux agneaux, un le matin, un le soir (Nb 28.3, 4, 9,10). D'autres sacrifices, énumérés dans Nb 28.11-15, étaient offerts à l'occasion de la nouvelle lune, mais aussi au cours des grandes célébrations comme la Pâque, la Pentecôte (ou fête des semaines), la fête des trompettes, le jour des expiations et la fête des huttes (Nb 28,29).
"Certains se demandent avec étonnement pourquoi Dieu a demandé tant de sacrifices et réclamé tant de victimes sanglantes dans l'économie juive. Chaque victime expirante était un type du Christ; cette leçon devait s'imprimer dans l'esprit et le cœur de la manière la plus solennelle par ces cérémonies sacrées que les prêtres avaient pour mission d'expliquer clairement. Le but de ces sacrifices, envisagés clairement par Dieu lui-même, était d'enseigner cette vérité d'une importance capitale: ce n'est que par le sang du Christ que l'on peut obtenir le pardon des péchés." - Ellen WHITE, Messages choisis, vol. 1, "L'étonnement des anges", p. 125.
Pourquoi est-il important de placer notre confiance uniquement dans les mérites et la justice du Christ, et non dans nos propres mérites, pour être sauvé? Que se passe-t-il quand nous regardons à nous-mêmes, comme si d'une manière ou d'une autre, nous étions suffisamment parfaits pour gagner le salut ou pour en être dignes?
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