Après avoir fait la distinction entre les deux groupes devant œuvrer dans le sanctuaire, le Seigneur donne des instructions concernant leur soutien financier. Apparemment, ces ouvriers devaient travailler pour lui à plein temps, mais ils n'étaient pas là, à "servir aux tables" (Ac 6.2), pour gagner leur vie. Leurs moyens d'existence devaient venir d'ailleurs.
Lisez Nb 18.8-20. En quoi ces instructions étaient-elles cohérentes?
Ces textes soulèvent de nombreuses réflexions intéressantes. Remarquez, par exemple, le rapprochement étroit fait par le Seigneur entre les offrandes qui lui étaient apportées et celles qui revenaient aux prêtres : même si toutes lui étaient destinées, il les laissait à ces serviteurs. Ainsi, quand on présentait des offrandes au Seigneur, on les donnait en même temps aux prêtres. Ici ressort le lien intime unissant Dieu et les prêtres, qui servaient d'intermédiaires entre le peuple et lui.
Par ailleurs, on peut voir aussi combien ces prêtres demeuraient humains. En effet, malgré leur position privilégiée, ils dépendaient, pour leur subsistance, des personnes en faveur desquelles ils exerçaient leur ministère. Le fait qu'ils recevaient de la part des Israelites de l'huile, du vin, de la farine, etc. de la meilleure qualité qui soit, leur rappelait constamment qu'ils devaient servir le peuple fidèlement et ne pas tirer profit de leur position élevée.
En outre, le fait de racheter un enfant ou un animal avec de l'argent était une façon, pour Israël, d'apprendre la notion de substitution: un jour viendrait où le Christ offrirait sa vie pour les pécheurs. Voir 1 P 1. 18,19. Quant au sel ajouté à chaque sacrifice, il symbolisait la permanence de l'alliance de Dieu avec son peuple. Voir Lv 2.13.
Quelles responsabilités sacrées sont les vôtres? Vous montrez-vous fidèle dans les tâches qui vous ont été confiées? Comment pourriez-vous vous acquitter plus fidèlement encore de vos responsabilités ?
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