Quand on lit les instructions données par Dieu dans Nb 18.1-7, on est frappé par un certain nombre de points. Premièrement, il souligne clairement que c'est lui qui attribue les fonctions. Peut-être insiste-t-il là-dessus à cause des troubles récents causés non seulement par Coré et ses partisans, mais aussi par Miriam et Aaron. Désormais, plus personne ne se demanderait pourquoi un tel occupait tel poste. Il en était ainsi parce que le Seigneur l'avait décidé. Point final.
Il donne également la raison pour laquelle il partage ainsi le travail: afin que sa " colère ne s'abatte plus sur les Israelites " (Nb 18.5). Là encore, nous voyons se manifester sa miséricorde, au milieu même de ses puissants jugements. Dieu cherche à sauver son peuple, non à le condamner ou à le détruire. Le plan du salut tout entier, du début à la fin, révèle que Dieu désire épargner aux êtres humains pécheurs la destruction à laquelle, sinon, le péché les conduirait (Jn 3.16-18).
Quels sont les termes utilisés pour définir ce qu'étaient les lévites par rapport au sacerdoce et ce qu'était le sacerdoce par rapport à la famille d'Aaron? Qu'est-ce cela nous enseigne?
Quand on pense à un don, on pense à quelque chose qui n'est pas mérité, qui est totalement le fait de la grâce. Les charges étaient un privilège accordé à ces hommes, non parce qu'ils en étaient dignes, mais uniquement par grâce et selon la providence de Dieu. Le Seigneur avait besoin de gens pour effectuer ce travail et, dans sa sagesse divine, ce sont eux qu'il a choisis.
Bien sûr, leurs taches sacrées s'accompagnaient de responsabilités sacrées. Il y avait la une question de vie ou de mort, à la fois physique et spirituelle, car le tabernacle était la demeure de Dieu sur terre. De plus, le sanctuaire représentait symboliquement ce que Jésus allait accomplir sur terre et son ministère au ciel (He 9). C'était une sorte de calvaire en miniature, où, sous la forme de types et d'ombres, se jouait la destinée des âmes. D'où la solennité que le Seigneur accordait aux rôles attribués à ces hommes.
Réfléchissez à vos talents, quels qu'ils soient. Même si vous vous employez à les cultiver, ils n'en demeurent pas moins des dons que Dieu vous a accordés. Qu'en faites-vous ? Les utilisez-vous pour vous-même ou pour le bien d'autrui et le progrès de l'œuvre du Seigneur ? Peut-être devriez-vous sérieusement sonder votre cœur et effectuer des changements.
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