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En route pour la terre promise

Lisez, dans Nb 10.11-36, le récit du premier voyage des Israelites en tant que peuple de l'alliance préparé par Dieu. Qu'est-ce qui frappe en premier lieu dans leur façon de se déplacer? Pourquoi était-ce si important?

D'après Moïse, il suffisait d'un voyage de onze jours pour aller du mont Sinaï (Horeb) à Qadesh-Barnéa, ville ou région proche de ce qui deviendrait plus tard la frontière sud de Juda.

Remarquez l'ordre suivi. Les armées de trois tribus - une armée par tribu - marchaient derrière la nuée et l'arche. Les lévites venaient ensuite avec leurs chariots, qui transportaient les différentes parties du sanctuaire. Puis les armées de trois autres tribus arrivaient, suivies par les Qehatites, qui portaient les ustensiles du sanctuaire. Six armées, enfin, constituaient l'arrière-garde et protégeaient les autres des attaques. Le tout, dans un ordre parfait. Étant donné les circonstances, si l'organisation avait été un tant soit peu laissée au hasard, ce voyage se serait soldé par un énorme désastre.

De l'Égypte à Canaan, la route la plus rapide passait le long de la zone côtière, "par le chemin du pays des Philistins ". Mais Dieu savait qu'Israël n'était pas prêt à combattre (Ex 13.17). En conséquence, quand la colonne de nuée a donné le signal du départ, elle a dirigé la nation vers le nord-est, dans le désert de Parân (Nb 10. 11,12), ce qui constituait un voyage de trois jours (10.33).

"A mesure qu'on avançait, la route devenait plus difficile. Tour à tour, on descendait une déclivité rocailleuse ou l'on traversait une plaine stérile. A l'entour, c'était le grand désert [...] Aussi loin que se portaient les regards, les gorges rocheuses du massif étaient envahies d'hommes, de femmes et d'enfants, accompagnés de chariots et de longues colonnes de gros et de menu bétail. La marche était nécessairement lente et laborieuse pour un peuple mal préparé, après une si longue pause, aux périls et aux désagréments du voyage. " - Ellen WHITE, Patriarches et prophètes, "Du Sinaï à Kadès", p. 354.

Lisez Nb 10.35,36. Comment pourriez-vous utiliser les principes contenus dans ce texte pour vos luttes et vos combats spirituels ? Demandez-vous également pourquoi Dieu n'a pas automatiquement aplani le chemin devant Israël, recourant à son impressionnante puissance. N'aurait-il pas pu le faire ? Si oui, pourquoi ne l'a-t-il pas fait, au lieu de lui faire traverser une épreuve aussi dure ? Votre réponse ne vous aide-t-elle pas à mieux comprendre pourquoi le Seigneur ne simplifie pas et n'aplanit pas votre propre chemin. Apportez vos réponses en classe sabbat prochain.

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